samedi 28 février 2015

Exposition Akira INUMARU   
犬丸暁展
KATA  - D'une lumière à l'autre

du 26 février au 13 mars 2015

Yves Klein Archives
21, avenue du Maine 
75015 Paris
(métro : Montparnasse-Bienvenue)

www.yveskleinarchives.org/
du lundi au vendredi de 10 h à 18 h


KATA A,  technique mixte sur papier, 2014


Ayant décidé d’aller en Europe, ses copains, à Tokyo, choisissent l’Allemagne et Berlin.
Lui, Akira INUMARU, décide d'aller en France et à Paris.
Il était déjà marqué par Yves Klein et sa recherche de l’immatériel.

Aujourd’hui, il expose dans les vastes locaux des Archives Yves Klein, avenue du Maine, à Paris, des œuvres conçues à partir de la lumière, avec le soleil. Il commence un dessin puis, avec une loupe, il demande au soleil de brûler la suite. Bien entendu, le résultat diffère suivant les ardeurs de la saison, l’instant et les dispositions de l’artiste.

Yves Klein visait l’immatériel et la recherche d’Akira INUMARU est, d’une certaine façon, une recherche parallèle puisqu’il entreprend à partir de la lumière. Dans les œuvres exposées, chacun peut voir ce qu’il veut. Ainsi l’ami qui m’accompagnait détecta dans trois œuvres des chats et, dans deux autres, des mouvements d’arts martiaux, thème de l'exposition.

Si Akira INUMARU dessine beaucoup sans le soleil, c’est néanmoins avec sa lumière qu’il a entrepris son exploration spectaculaire.

Pour en savoir plus : http://www.akirainumaru.com/



vendredi 8 novembre 2013

Exposition "SALVADOR Peintures et Photographies"

Dans le cadre du mois de la photographie 2013
du 7 au 23 novembre 2013

à la Galerie Lelia Mordoch 

50 Rue Mazarine 
75006 Paris
 www.galerieleliamordoch.com
Du Mardi au samedi de 13 h à 19 h



LE JARDIN, 2002  Duratrans sur caisson lumineux, 180 x 180 cm

Le temps jamais ne s'arrête. 

Le temps s’en va, le temps s’en va…, écrivait Ronsard.
L’arrêter a été le rêve de bien des gens. L’invention de la photographie dans son instantané a permis d’emprisonner l’instant.

SALVADOR, naturellement, profite des images de cet instant fixé. Mais, pour lui, l’image de l’instant s’enrichit de tout ce que cet instant peut comprendre. Donc à l’impersonnel, il ajoute son personnel. Ce qui donne à ses images une profondeur étonnante. 
Et, dans son souci, son besoin obsessionnel de perfectionnisme, l’instant attrapé l’occupera pendant des heures, des jours, des semaines. Dans l’exposition, la peinture a sa place et les admirations de SALVADOR imprègnent les sujets.


Chez Lélia Mordoch, qui a perçu tout ce que l’art de SALVADOR a d’exceptionnel, on peut voir des compositions comme ce retour de chasse où toute une famille, en l’occurrence celle de sa femme, est assemblée, chaque membre est fixé dans son instant. On voit assemblées dans leur nu des femmes blondes et noires. Il y a l’impressionnante réunion lumineuse inspirée par Bosch. Il y a une réunion de famille où Picasso s’invite avec des Ménines qui viennent de chez Velasquez.

L’exposition confirme à SALVADOR une place de maître et bien des oeuvres appellent le musée.

Pour en savoir plus : http://www.jjsalvador.com/

LE VIVAT, 2013  Tirage pigmentaire, 220 x 80 cm